v. act. Terme de Monnoye, qui se dit de la septiéme façon qu'on donne aux monnoyes, quand on les fabrique au marteau. C'est presque la même chose que flattir, sinon qu'on ne penetre pas tant la piece, ne faisant que la redresser du chaussage ; ce qui se fait sur l'enclume avec le flattoir. L'Ordonnance veut qu'on repete cette façon deux fois.

v. act. Terme de Monnoyeurs. C'est, Battre une piece de monnoye sur le tas, sur l'enclume avec le marteau, ou le flattoir, pour lui faire prendre le volume & l'espaisseur qu'elle doit avoir. C'est la cinquiéme façon qu'on donne aux monnoyes au marteau, aprés laquelle les carreaux prennent le nom de flans, à cause que c'est ce marteau qui leur donne leur volume. L'ordonnance veut que les carreaux soient flattis deux fois.
s. m. Terme de Monnoye, qui se dit du monnoyage qui se fait sur le fort, quand on taille les especes ou les flans plutost trop forts que trop foibles. Il y a des pays où on donne les Fermes des Monnoyes au forçage, où on ne donne point de remede de poids.
s. m. Terme de Monnoyes, qui se dit quand chaque espece n'est pas precisément du poids porté par l'Ordonnance. Le foiblage de poids est de deux sortes : l'un dans le remede ; c'est à dire, qui est dans l'estenduë du remede accordé aux Monnoyeurs : l'autre hors de remede, quand il est plus grand que le remede permis. Il y a aussi un foiblage d'aloy, quand la Monnoye n'est pas au tiltre requis.
s. f. Terme de Monnoye, dont on se sert pour signifier un petit baston ou latte percée qui sert à suspendre les petites balences. Les ouvriers ont corrompu ce mot de guindole ; & les Espagnols l'appellent guindaletta.