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Écrit par Antoine Furetière

Catégorie : Coutume

Publication : 1 janvier 1690

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adj. m. & f. Terme de coustumes, qui se dit des gens de serve condition, dont les biens, qu'on appelle aussi main mortables, appartiennent au Seigneur, quand ils sont decedez sans hoirs issus de leurs corps procréez en legitime mariage, car ils ne peuvent tester que jusqu'à cinq sous sans le congé de leur Seigneur.

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Écrit par Antoine Furetière

Catégorie : Coutume

Publication : 1 janvier 1690

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adj. Terme de Coustumes, qui se dit des personnes de condition servile dont le Seigneur herite. On l'appelle autrement. de main morte, ou de morte main. Et pour recevoir leurs successions, les Seigneurs establissent quelquefois des Juges, Receveurs, ou Procureurs qu'ils appellent Mortailliers. On le dit aussi de celuy qui est taillable à la volonté & discretion du Seigneur. Ce mot vient de mortalia, quasi mortua tallia, mortaille, qu'on trouve en la Coûtume de la Marche.

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Écrit par Antoine Furetière

Catégorie : Coutume

Publication : 1 janvier 1690

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Quelques-uns ont dit par corruption Mainbourg. Vieux terme de Coustumes, qui signifie, Gardenoble & tutelle d'un pupille. Il s'est dit aussi de celuy qui avoit la puissance & l'Authorité sur quelque chose, comme d'un Capitaine ou Gouverneur d'un pays. Il s'est dit même de la garde & protection d'un souverain mineur. Ce mot vient de mamburgus, qui signifie curateur dans la basse Latinité. Il en est parlé dans les Coutumes de Haynault, de Namur, de Mons & de Valenciennes.

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Écrit par Antoine Furetière

Catégorie : Coutume

Publication : 1 janvier 1690

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subst. m. Terme de Coustumes, qui se dit d'un droit Seigneurial qui se leve sur ceux qui vendent ou achetent du bestail ou autres marchandises sur le fief d'un Seigneur. En d'autres endroits on l'appelle ton lieu.