s. f. Pal, posteau ou jacquemart qu'on fiche en terre, où l'on attache un bouclier, pour faire des exercices militaires à cheval, jetter des dards, rompre la lance. Cet exercice est hors d'usage. Ce mot vient de Quintus son inventeur, à ce que dit le Pere Menestrier. Le Pere Monet l'appelle Quintellus. Il en est fait mention dans la Loy I. au Code De Aleatoribus, & dans le Paratilte de Cujas sur la même Loy. Menage dit qu'il vient de l'Italien quintana ; & Borel dit qu'il vient de quintus, parce qu'on l'a imité des jeux des Anciens qui se faisoient de cinq ans en cinq ans. En quelques lieux cet exercice s'appelle Courre le faquin. Quintaine en plusieurs lieux est un droit seigneurial, par lequel le Seigneur oblige des Meusniers, des Bateliers, ou de jeunes gens à marier, à venir devant son Chateau tous les ans rompre quelques lances ou perches pour luy servir de divertissement.